Le centre interprofessionel technique d’études sur la pollution atmosphérique (CITEPA) produit les données officielles de pollution de l’air, en particulier les gaz à effet de serre. La qualité de l'air extérieur s’est sensiblement améliorée depuis une vingtaine d’années en France, avec une diminution des émissions d'oxydes d'azote de 30 % et de dioxyde de soufre de 75 %.
La France est l’un des moins gros pollueurs au niveau des automobiles en Europe, avec le Portugal. Les Pouvoirs Publics visent à augmenter les performances avec diverses mesures tendant à améliorer sensiblement la qualité de l'air dans les ville : gestion du trafic, entretien et réglage des véhicules, renouvellement du parc des véhicules, adaptation des flottes captives ou des véhicules de service à l'utilisation du GPL, du gaz naturel ou de l'électricité... Toutefois, la France ne satisfait pas encore aux normes d'émission et de qualité de l'air de l’Union européenne. On estime que 5 % des décès chaque année en France, soit 42,000 personnes surviennent de manière prématurée à cause des dépassements de particules.
Les formes de pollution
La pollution est atmosphérique mais il existe également les pollutions sonores, visuelles, olfactives, etc. La pollution lumineuse a fortement augmenté lors des dix dernières années en France. En cause l’éclairage nocture, qui dérègle les écosystèmes et gaspille de l’énergie.
La pollution des automobiles
Grâce au programme européen Auto-Oil, la pollution urbaine a été divisée par 5 en 2010 par référence à 1995 :
Le programme Auto-Oil, piloté par la Commission européenne avec la participation active des industries automobiles et pétrolières, portait, pour l'essentiel, sur l'amélioration des performances des véhicules neufs et sur des carburants de meilleure qualité qui contribuent à diminuer notablement les émissions des véhicules neufs et anciens. Une étape importante a été franchie le 1er janvier 2000, avec l'entrée en vigueur de nouvelles normes d'émissions des véhicules, de nouvelles spécifications des carburants et la fin de la commercialisation du supercarburant plombé. Le plein effet de ces mesures est toutefois atténué par la vétusté du parc automobile et dépend du délai de son renouvellement.
Pour diminuer plus rapidement les émissions dues au transport routier, il faudrait décider de l'élimination accélérée des véhicules anciens, de loin les plus polluants. On estime en effet que les émissions d'origine automobile ont diminué au global d'environ 80 % (quantité divisée par 5) entre 1995 et 2010 en Europe, alors que pour les véhicules neufs, le niveau d'émissions aura été réduit dans des proportions comparables en deux fois moins de temps.
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